La délivrance

« Il n’y a pas de liberté. Il y a la délivrance. » Paul La Cour

Je ne suis pas libre de lui interdire -merci la justice française- mais je me suis libérée du secret qui m’infligée !

La liberté est-elle vraiment accessible … je l’ignore, je pense qu’elle est la quête perpétuelle de l’Homme et chaque délivrance nous permet de nous en rapprocher un peu plus. Se défaire d’un poids c’est se délivrer d’un maillon de plus sur la prison de la vie qui nous est infliger par l’autre, c’est prendre progressivement ses décisions et construire sa propre vision sans prendre en compte autrui. Accepter d’être différent, d’avoir ses opinions même si elles diffèrent de nos voisins.

Dire, oser révéler ce qui est caché pour ce délivré du poids du silence. Ne plus être soumis au pouvoir de l’autre et reprendre la liberté qui nous est du. Condamner l’autre à assumer ses actes et remettre à la bonne place les identités de chacun. Ne plus être sous l’emprise de nos bourreaux mais jouir enfin de sa propre vie, sans dépendance.

Apprendre à se délivrer de ses démons c’est poursuivre la route de la souffrance, accepté d’endurer des moments difficiles pour connaître la libération qui en suit. Savoir quelle décision prendre pour ne pas faire de faux pas, ne pas revenir en arrière, ne plus se retourner mais regarder droit devant soit devenant un peu égoïste a notre tour afin de ne pas être diminué par ces sentiments qui nous affaiblissent parfois nous perdant dans la perplexité d’une situation sinueuse.

Alors qu’autrefois j’ai condamné le jugement ; permettant alors la victoire du silence incestueux, aujourd’hui je conçois l’importance de ce dernier pour ne pas me trouver moi aussi en-dehors de ces lois que beaucoup ignorent, jouant des lacunes de la justice française.

Reprendre contact avec ces robes noirs pour demander justice pour ne pas que le mal se répandent, pour faire appliquer les droits que nous avons, souvent bafoués par la force de l’homme qui sait affaiblir ses proies. Mon passé sera ici ma force pour ne pas tomber dans les pièges de ces malhonnêtes qui croient déjouer les lois. Je me refuse à la répétition de mon histoire, à la condamnation des conséquences pour ma fille qui n’a pas à subir les aléas de celui qui lui a offert la vie pour ensuite la pourrir.

Se délivrer du fléau c’est dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. C’est rétablir les vérités à TOUTES personnes concernés et non répondre aux exigences faussées de celui qui se fait passé pour victimes après avoir commis ses « délits ». Ne pas (re)tomber sur la manipulation du coupable voulant renverser les rôles et ainsi compromettre la véritable délivrance.

Se délivrer du mal en rétablissant les vérités pour ne plus se sentir isolée...

"C'est douloureux, d'écrire un livre: c'est s'en délivrer." Jules Renard